17h00
Salle 108
14h-15h30 Maxime Deglas (UP8)
A propos des adjectifs dérivés du créole guadeloupéen (résumé pdf)
15h30-17h00
Sophie Wauquier (SFL/UP8) & Loïc Jean-Louis (UP8)
L'allomorphie du déterminant enclitique en créole martiniquais (résumé pdf)
A propos des adjectifs dérivés du créole guadeloupéen
Maxime Deglas, Université Paris 8
Dixon (2004) indique que « la classe mots adjectifs doit être universellement distinguée ».
Qu’il s’agisse d’adjectifs non dérivés ou d’adjectifs dérivés, cette intuition devrait avoir le même écho.
Nous nous proposons dans cette étude de nous intéresser aux adjectifs dérivés et plus particulièrement à ceux du créole guadeloupéen. Nous nous servirons pour cette étude d’un corpus de 716 lexèmes apparaissant habituellement dans les positions dévolues aux adjectifs.
Dans le cadre d’une étude comparative, nous tenterons de repérer pour le français et le créole guadeloupéen les similitudes et les contrastes quant aux modes de formation de lexèmes adjectivaux et les spécificités propres à chaque langue sur ce point.
Sophie Wauquier (SFL/UP8) et Loïc Jean-Louis (UP8)
L'allomorphie du déterminant enclitique en créole martiniquais (résumé pdf)
Le créole martiniquais (CM) présente, comme un certain nombre de créoles à base française, un paradigme de déterminants définis manifestant des alternances morphologiques non marquées.
Le but de la comunication sera d’analyser les propriétés qui déterminent ces allomorphies.
Ce qui semble se dégager c’est que dans les deux langues le nom constitue avec le clitique un domaine étroit phonologiquement contraint. En CM le domaine [nom + clitique] constitue un domaine très propice à l’harmonie (vocalique et consonantique) de nasalité où la syllabation ne réduit ni les hiatus ni les clusters consonantiques. Ce qui a pour effet visible de créer une congruence entre les frontières de mots et les frontières de syllabe contrairement à ce qui se produit dans la langue lexificatrice. La « cliticité » se marquerait phonologiquement en CM par des phénomènes d’harmonie (et pas du tout en français) alors qu’elle se marquerait en français au niveau de la structure syllabique (et pas du tout en CM).